C’est une question vaste, pour laquelle vous trouverez tous types de réponses. Et pour cause, on ne peut pas donner une seule longueur de contenu idéale, pour tous les contenus. Il existe plusieurs réponses justes, la longueur de contenu idéale dépend (notamment) de ces paramètres :

  • De quelle page s’agit-il ? D’un article de blog ? D’une page destinée à vendre un produit ? Un service ?
  • Le sujet dont vous traitez mérite-t-il 200 mots pour être complètement explicité ? Ou plutôt 2000 mots ?
  • Ce que vous proposez (contenu, service ou produit) est-il soumis à une forte concurrence ? Avez-vous besoin de fournir beaucoup d’efforts pour vous démarquer ?

Voici pourquoi, de manière synthétisée, on ne peut pas répondre à cette question avec un simple nombre : l’objectif de la page concernée, la complexité du sujet abordé et finalement, la concurrence sont des facteurs à prendre en compte. Nous allons cependant vous éclairer sur la question !

Pourquoi le nombre de mots est-il important ?

Cette première question est essentielle, afin de poser le contexte. Voici les raisons principales pour lesquelles la longueur du contenu est un sujet SEO (intarissable).

  1. Plus de mots = plus de valeur pour Google : un contenu long et bien structuré permet de répondre de manière complète à l’intention de recherche, ce que Google valorise. En gros, si vous quadrillez un sujet de manière précise et qualitative, en apportant des réponses complètes et claires, ça plaira forcément à votre cible. Et Google le saura.

  2. Des opportunités SEO renforcées : un texte plus riche offre plus de place pour intégrer des mots-clés principaux, secondaires et de longue traîne, ainsi que leur champ sémantique. Donc vous pourrez traiter un « cocon sémantique » dans son ensemble, plutôt que d’effleurer le sujet.

  3. Meilleure expérience utilisateur : un contenu approfondi retient plus longtemps l’internaute sur la page, ce qui envoie de bons signaux à Google (temps passé, engagement…).

  4. S’aligner sur la concurrence : le nombre de mots idéal dépend des pages bien positionnées sur la même requête ; il faut souvent s’aligner ou faire mieux pour espérer remonter.

Faut-il écrire de longs contenus pour être bien référencé ?

Il n’est pas toujours nécessaire d’écrire un contenu long pour être bien référencé. Ce qui prime en SEO, c’est avant tout la pertinence du contenu face à l’intention de recherche. Un article court et bien ciblé peut très bien se positionner s’il répond de manière claire et efficace à une question précise, comme une fiche produit ou une FAQ.

En revanche, lorsqu’un sujet est plus complexe ou concurrentiel, un contenu plus développé permet d’apporter des réponses complètes, d’intégrer un champ sémantique riche, et de capter davantage de mots-clés. Il ne s’agit donc pas d’écrire long pour écrire long, mais de proposer le bon niveau de profondeur au bon endroit. L’objectif reste toujours le même : satisfaire l’utilisateur… et donc Google.

Quelle est la bonne longueur pour mon contenu ?

D’ailleurs, une étude de Semrush qui a analysé 1 200 000 articles de blog :

« Les articles longs (plus de 7 000 mots) obtiennent 4 fois de plus de trafic et 1,5 fois plus de partages que les articles de longueur moyenne (900-1200 mots). »

« Par ailleurs, les articles courts (300-900 mots) ont 21 % de trafic et 75 % de backlinks en moins que les articles de longueur moyenne (900-1200 mots). »

Etude Semrush sur la longueur de contenu

Source : Semrush

La bonne longueur pour un article de blog

La bonne longueur pour un article de blog dépend avant tout de l’objectif visé et de l’intention de recherche de l’internaute. En général, un article efficace pour le référencement naturel compte entre 800 et 2 000 mots. Pourquoi cette fourchette ? Parce qu’un article plus long permet d’approfondir un sujet, de couvrir plusieurs sous-questions, et d’intégrer naturellement des mots-clés secondaires, ce qui plaît à Google.

Prenons deux cas concrets :

Un article de type « guide complet » comme “Comment créer une stratégie de contenu SEO en 2025” nécessitera au moins 1 500 à 2 000 mots, car il doit expliquer les étapes, donner des exemples, intégrer des outils et répondre aux objections.

Un article ciblé comme “5 astuces pour rédiger une meta description efficace” pourra se contenter de 800 à 1 000 mots, car il traite un sujet précis, avec un angle resserré.

Plus qu’une question de volume, c’est donc la qualité, la clarté, la profondeur du traitement qui comptent. Google valorise les contenus qui répondent vraiment aux attentes de l’utilisateur. Par exemple, un article de 500 mots qui va droit au but peut surpasser un texte de 2 000 mots mal structuré ou verbeux.

La bonne longueur pour une page catégorie de produits

En général, une page catégorie efficace contient entre 150 et 400 mots. Cette longueur permet de fournir suffisamment de contenu pour que Google comprenne le sujet de la page, sans noyer l’internaute sous trop de texte (puisque son objectif principal reste de parcourir les produits, pas de lire un article).

Pourquoi cette longueur est importante ?  Pour mieux positionner la page sur des mots-clés génériques. En 3 points, cette longueur sert à :

  1. Permettre à Google de bien comprendre le contenu. Certains mots-clés sont très concurrentiels : “bières artisanales blondes”, “t-shirts bio homme”, “soins visage peau sensible”. Dans ce cas, un bon contenu textuel permet à Google de comprendre le positionnement de la page.

  2. Créer du maillage interne. Le texte de la catégorie doit contenir des liens vers des fiches produits, des sous-catégories ou des articles de blog associés. Cela renforce la structure du site et facilite la navigation.

  3. Informer sans distraire. En 150 à 400 mots, on peut :

    • Présenter brièvement la gamme,

    • Mettre en avant ses points forts (origine, fabrication, certifications…),

    • Rassurer sur la qualité ou le SAV.

Voici un exemple concret :

Page catégorie : “Coffrets cadeaux bière artisanale”

Un bon texte devra :

  • Expliquer que les coffrets sont composés de bières françaises sélectionnées avec soin,

  • Mettre en avant les formats disponibles (6, 12, 24 bouteilles),

  • Indiquer qu’on peut offrir le coffret avec une carte personnalisée,

  • Intégrer les mots-clés comme “idée cadeau bière”, “coffret dégustation houblonnée”, “cadeau original amateur de bière”.

Un texte de 300 mots, bien structuré avec des titres H2 et des listes, permet de faire tout cela efficacement sans alourdir la page.

Vous, au bout de votre 4e article contradictoire sur la longueur idéale des contenus SEO.

La bonne longueur pour une page catégorie de services

La longueur idéale d’une page catégorie de services se situe entre 150 à 400 mots. Ce format permet d’allier clarté, optimisation SEO et bonne expérience utilisateur, sans surcharger la page. Cette longueur préconisée est pertinente car il faut :

  1. Structurer une offre parfois complexe. Une page catégorie regroupe généralement plusieurs prestations. Il est donc essentiel de :

    • Donner une vue d’ensemble cohérente,

    • Expliquer les différences entre les services proposés,

    • Aider l’utilisateur à s’orienter.

  2. Optimiser le référencement naturel. En 150 à 400 mots, on peut :

    • Travailler les mots-clés principaux (ex. : “services de comptabilité pour PME”),

    • Intégrer des mots-clés secondaires ou de longue traîne (ex. : “gestion de la paie externalisée”, “déclarations fiscales annuelles”),

    • Faciliter le maillage interne vers les fiches services détaillées.

  3. Rassurer et convaincre. Ce format permet aussi d’intégrer :

    • Des bénéfices concrets,

    • Des éléments de preuve (ex. : certifications, expertise sectorielle, témoignages clients),

    • Des appels à l’action (contact, devis, prise de rendez-vous…).

Voici un exemple pour illustrer ceci :

Page catégorie : “Accompagnement social en entreprise”

Un texte d’environ 300 mots suffira à :

  • Introduire la mission générale (ex. : soutenir les salarié·es en difficulté),

  • Présenter les 3 services proposés : entretiens individuels, médiation, sensibilisation collective,

  • Expliquer dans quel cadre ces interventions sont utiles,

  • Intégrer les mots-clés : “accompagnement psychologique en entreprise”, “prévention RPS”, “intervention assistante sociale en entreprise”,

  • Renvoyer vers chaque fiche service dédiée pour plus de détails.

En résumé, une page catégorie de services bien construite doit être assez longue pour orienter, rassurer et référencer, mais suffisamment concise pour inviter à l’action sans diluer le message.

La bonne longueur pour une fiche produit

La longueur idéale d’une fiche produit se situe entre 150 et 400 mots. Cela peut sembler court, mais c’est largement suffisant pour informer, rassurer et convaincre, à condition d’être précis·e et bien structuré·e. Voici ce qui motive cette réponse :

  1. L’utilisateur cherche des infos rapides et claires. Sur une fiche produit, l’objectif n’est pas de faire de la littérature, mais de donner immédiatement les infos utiles : caractéristiques, bénéfices, usage, conditions de livraison ou de retour.

  2. Le SEO a besoin de matière, sans noyer le lecteur. Entre 150 et 400 mots, tu as suffisamment d’espace pour intégrer :

    • Des mots-clés produits (“verre Teku Hellfest 25cl”, “infusion ayurvédique sommeil”),

    • Des éléments de réassurance (origine, labels, fabrication locale),

    • Un champ sémantique riche qui aide Google à comprendre ton produit.

  3. Le reste du contenu est visuel et technique. Photos, pictos, tableaux de caractéristiques, avis clients… Ces éléments complètent le texte sans alourdir la lecture.

Et comme pour les cas précédents, un exemple :

Produit : “Box mensuelle de 6 bières artisanales françaises” (vous nous avez percé à jour, on aime bien la bière !)

Une fiche de 350 mots pourrait contenir :

  • Une accroche gourmande et différenciante :
    “Chaque mois, recevez 6 bières artisanales françaises différentes, choisies pour leur caractère, leur originalité et leur qualité de brassage.”

  • Un paragraphe descriptif sur la sélection :
    “Aucune bière industrielle, que des microbrasseries indépendantes. IPA houblonnées, blondes légères, stouts crémeux… chaque box est une découverte.”

  • Un bloc sur les avantages :
    “Tarif préférentiel, exclusivités, carte personnalisée pour offrir… vous profitez de la bière autrement.”

  • Un mot sur la flexibilité :
    “Abonnement sans engagement, possibilité de suspendre à tout moment.”

 Ce format reste léger à lire, mais donne à la fois :

  • Assez de matière pour séduire Google,

  • Et assez d’infos pour convaincre l’internaute.

La bonne longueur pour une fiche service

Une fiche service bien référencée et convaincante fait généralement entre 300 et 600 mots. C’est un format suffisamment dense pour répondre aux besoins SEO, tout en restant fluide à lire pour l’internaute. Pour nous, il y a 3 raisons fondamentales qui justifient ce choix :

  1. Expliquer clairement ce que comprend le service : Contrairement à un produit, un service demande souvent plus de contexte : à qui s’adresse-t-il, dans quelles situations l’utiliser, comment il se déroule, quels bénéfices en attendre.

  2. Apporter de la réassurance : Une bonne fiche service doit répondre aux freins potentiels :

    • Qui intervient ?

    • Quelle expertise ?

    • Quels résultats concrets ?

    • Comment se déroule la prestation ?
      Pour tout cela, 300 à 600 mots permettent de développer sans perdre l’attention.

  3. Optimiser pour le référencement : Ce format laisse la place d’intégrer naturellement :

    • Le mot-clé principal (ex. : “coaching en gestion du stress”),

    • Des expressions secondaires (“accompagnement individuel”, “réduction de l’anxiété en milieu pro”),

    • Du maillage interne (renvoi vers d’autres services ou articles associés).

Et un exemple concret pour illustrer ceci :

Fiche service : “Atelier d’initiation à la méditation en entreprise”

Une fiche de 500 mots devra contenir :

  • Une introduction courte sur les enjeux du stress au travail,

  • Une description du service : durée, format (présentiel ou visio), nombre de participants, approche utilisée,

  • Un focus sur les bénéfices : réduction du stress, amélioration de la concentration, meilleure cohésion d’équipe,

  • Des éléments de preuve : témoignages, références clients,

  • Un appel à l’action clair : bouton de réservation, prise de contact, devis.

En résumé, une fiche service doit informer, rassurer, séduire… et bien se positionner sur Google. La bonne longueur, ce n’est pas “plus”, c’est “juste ce qu’il faut” pour transformer l’intérêt en prise de contact.

La bonne longueur pour une page FAQ

Une page FAQ bien optimisée fait en général entre 500 et 1 000 mots au total, répartis sur plusieurs questions. Chaque réponse, quant à elle, peut faire entre 50 et 150 mots selon la complexité du sujet. Pourquoi ?

  1. Pour répondre rapidement à des questions précises : L’objectif principal d’une FAQ est d’aider l’utilisateur à trouver une réponse claire, rapide et fiable à une question qu’il se pose. Trop court : la réponse peut paraître vague ou incomplète. Trop long : on perd l’utilisateur.

  2. Pour booster le SEO sur des requêtes précises : Chaque question-réponse peut se positionner sur une requête spécifique (“Comment offrir une box bière ?”, “Quels sont les délais de livraison ?”). Une FAQ bien construite peut même viser les positions zéro (extraits enrichis) dans les résultats Google.

  3. Pour réduire les points de friction à l’achat : Une FAQ bien rédigée peut lever les derniers freins d’un·e client·e avant d’acheter : modalités de paiement, politique de retour, personnalisation, etc. C’est un outil de conversion indirect, et il mérite un vrai soin rédactionnel.

Un exemple :

Page FAQ d’un site de box mensuelle de bières

Elle pourrait contenir 6 à 8 questions, comme :

  • Quand vais-je recevoir ma box ? → Réponse de 80 mots expliquant la date d’envoi mensuel.

  • Puis-je choisir mes bières ? → Réponse de 100 mots expliquant que la sélection est surprise mais personnalisable en fonction des préférences.

  • Comment offrir un abonnement ? → Réponse de 130 mots expliquant la marche à suivre et l’ajout d’un mot personnalisé.

  • Puis-je suspendre ou résilier mon abonnement ? → Réponse de 120 mots expliquant la flexibilité et les conditions.

Avec 7 ou 8 questions, on arrive facilement à 600–900 mots, tout en gardant des réponses lisibles, utiles et bien structurées. Une page FAQ n’est pas un “fourre-tout”, mais une ressource stratégique pour améliorer l’expérience utilisateur, renforcer la confiance, et travailler le référencement sur des requêtes concrètes. Chaque mot doit servir la clarté et l’intention de recherche.

En résumé

📄 Article de blog

👉 800 à 2 000 mots
Idéal pour répondre en profondeur à une question, développer un sujet, capter des mots-clés secondaires et de longue traîne.


🛒 Page catégorie de produits (e-commerce)

👉 150 à 400 mots
Objectif : contextualiser les produits, améliorer le maillage interne, travailler les mots-clés génériques et géolocalisés si besoin.


🛠️ Page catégorie de service

👉 150 à 400 mots
Utile pour présenter une gamme de prestations, répondre à l’intention de recherche principale, et faire le lien vers les pages service détaillées.


🍺 Fiche produit

👉 150 à 400 mots
Aller à l’essentiel : bénéfices, caractéristiques, conseils d’usage, mots-clés précis liés au produit et à son usage.


💼 Fiche service

👉 300 à 600 mots
Permet d’expliquer l’offre, les bénéfices clients, les cas d’usage, et de renforcer la crédibilité (preuves, témoignages…).


Page FAQ

👉 500 à 1 000 mots (au total)
Chaque réponse peut faire entre 50 et 150 mots, avec une structuration claire par question/réponse. Idéal pour le SEO vocal et les featured snippets.

Cependant, comme nous l’avons dit plus haut, les longueurs de contenus préconisés ici sont données à titre indicatif. Ne vous concentrez pas sur la longueur, comme si c’était l’objectif principal à atteindre. Concentrez-vous sur ce qui fera vraiment la différence, à savoir :

  • une page dont la vocation est claire, 
  • soutenue par un contenu qualitatif et exhaustif,
  • que vous développerez suffisamment, afin d’explorer le sujet correctement (et pas plus).

On espère que cet article vous a plu, et qu’il vous permet de mieux comprendre ce sujet qui peut paraître très brumeux au premier abord !