Pour qu’un site gagne en visibilité sur Google, il ne suffit pas de publier du contenu ou d’accumuler des liens. Le référencement naturel (SEO) repose sur trois grands piliers complémentaires :

  1. le SEO technique,
  2. le contenu,
  3. et la popularité.

Ici, nous allons résumer et expliquer les principales techniques et points de vigilance pour réussir son SEO technique. Bonne lecture !

Qu’est-ce que le SEO technique

Le SEO technique, c’est l’ensemble des optimisations invisibles pour l’internaute, mais essentielles pour que votre site soit bien exploré, indexé et compris par les moteurs de recherche. Effectivement, il existe une dualité dans la perception des sites : ce qu’un humain verra et retiendra d’un site web n’est pas strictement identique à ce qu’un robot Google percevra. Même si les avancées technologiques rapprochent de plus en plus ces deux points de vue, il existe encore de nombreux points d’optimisation qui sont uniquement dédiés aux robots.

Ces points incluent :

  • L’optimisation de la vitesse de chargement des pages,

  • L’adaptabilité mobile (responsive design),

  • La structure des URLs et des balises techniques (sitemap.xml, robots.txt…),

  • La sécurité du site (certificat SSL/HTTPS),

  • La correction des erreurs techniques (404, redirections mal configurées, etc.),

Veiller à un bon niveau de performance sur chacun de ces points donnera à votre site une structure technique saine, ce qui permet à Google de parcourir vos pages efficacement et de mieux les classer.

SEO on-page : de quoi s’agit-il ?

Le SEO on-page (ou « SEO sur site ») regroupe toutes les optimisations visibles sur vos pages web. L’objectif : aider Google à comprendre précisément le sujet de vos contenus, tout en offrant une expérience de lecture fluide aux visiteurs.

Cela comprend :

  • L’optimisation des balises TITLE, méta-descriptions, H1/H2/H3…

  • L’intégration stratégique des mots-clés

  • La structuration du contenu : paragraphes clairs, listes, FAQ, liens internes

  • L’optimisation des images (poids, balises ALT, nommage)

  • La rédaction de contenus uniques, utiles et à forte valeur ajoutée

Un bon SEO on-page améliore la lisibilité, la pertinence et la capacité de vos pages à se positionner sur des requêtes ciblées.

SEO off-page : nos explications

Enfin, le SEO off-page se concentre sur tout ce qui se passe en dehors de votre site, mais qui contribue à son bon positionnement. L’élément central du SEO off-page est le netlinking : l’acquisition de liens entrants (backlinks) provenant d’autres sites. Plus ces liens sont nombreux, pertinents et de qualité, plus votre site gagne en crédibilité aux yeux de Google.

Le SEO off-page inclut également :

  • La gestion de votre e-réputation

  • Les mentions de marque sans lien (brand mentions)

  • La stratégie sur les réseaux sociaux ou les partenariats médias

En résumé :

  • Le SEO technique rend votre site accessible, rapide et compréhensible pour Google.

  • Le SEO on-page optimise chaque page pour qu’elle réponde aux intentions de recherche.

  • Le SEO off-page développe votre notoriété pour asseoir votre autorité.

Une agence SEO digne de ce nom sait activer ces trois leviers de manière coordonnée pour vous garantir des résultats durables en SEO.

Les techniques SEO off-page et on-page

L’optimisation du code HTML

L’optimisation HTML est un levier de plus en plus stratégique, car elle impacte à la fois le SEO, la vitesse de chargement et l’accessibilité du site. Pour les moteurs de recherche comme Google, le HTML constitue la première couche d’analyse d’une page. Un code propre, bien structuré et sémantiquement cohérent permet une indexation plus fluide, une compréhension claire des contenus — notamment via les balises, la hiérarchie des titres et les mots-clés —, ainsi qu’une exploitation optimale des données structurées comme les FAQ, les avis ou les événements (via Schema.org).

En parallèle, un HTML allégé, sans redondances ni éléments inutiles, accélère le temps de chargement des pages, ce qui améliore significativement l’expérience utilisateur et favorise le référencement. Enfin, un balisage rigoureux améliore l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap (lecture d’écran, navigation clavier) et garantit une bonne adaptation du site aux supports mobiles, aujourd’hui majoritaires dans la navigation web.

Voici nos techniques d’optimisation du code HTML : 

1. Nettoyer le code inutile

  • Supprimez les balises, scripts ou commentaires HTML non utilisés.

  • Évitez les éléments dupliqués (par ex. balises vides, <div> ou <span> superflus).

2. Bien structurer les balises

  • Utilisez correctement les balises sémantiques : <header>, <main>, <section>, <article>, <footer>.

  • Respectez la hiérarchie Hn : un seul <h1>, puis <h2>, <h3>, etc. de manière logique.

  • Déclarez la langue du document (<html lang="fr">) pour aider les moteurs et les outils d’accessibilité.

3. Optimiser les métadonnées

  • Renseignez proprement les balises <title>, <meta description>, <meta viewport> pour le mobile, et les balises Open Graph pour les partages réseaux sociaux.

  • Vérifiez la bonne déclaration du charset (<meta charset="UTF-8">).

4. Réduire la taille du fichier HTML

  • Supprimez les espaces et lignes inutiles.

  • Minifiez le HTML à la mise en production.

5. Utiliser les données structurées

  • Intégrez des balises JSON-LD (Schema.org) pour enrichir vos pages dans les résultats de recherche : FAQ, avis, articles, événements, recettes, etc.

La mise en place de tous ces éléments est essentielle à la bonne « santé » de votre HTML et plus directement, de la bonne compréhension de votre site par Google. Ce qui favorisera inévitablement votre positionnement sur les moteurs de recherche.

Attention, au même titre que tous les éléments cités dans cet article, le seul fait d’accomplir un ou deux leviers présentés ici ne suffira pas à « booster » durablement votre SEO : il faut adopter une démarche globale et prendre en compte tous les leviers, et ce, de manière durable.

Voici également les outils que nous utilisons pour auditer la qualité de votre code HTML :

  • Lighthouse (dans Chrome) : analyse les performances et la structure HTML.

  • W3C Validator : détecte les erreurs et les balises mal fermées.

  • Ahrefs / SEMrush / Screaming Frog : scannent les pages et signalent les problèmes d’HTML bloquant pour le SEO.

  • HTML Minifier : pour compresser le fichier HTML.

  • Rich Results Test (Google) : pour tester vos données structurées.

En complément, voici une liste classique des erreurs à éviter (issue de notre expérience professionnelle) :

  • Multiples balises <h1> par page
    → Cela brouille la hiérarchie du contenu pour Google.

  • Trop de balises <div> imbriquées inutilement (« divitis »)
    → Complexifie le DOM et ralentit le rendu.

  • Contenu caché en HTML sans valeur SEO
    → Google peut le considérer comme peu pertinent, voire du cloaking.

  • Commentaires ou scripts inutiles en production
    → Alourdissent la page et augmentent le temps de chargement.

  • Mauvaise utilisation des attributs ALT, TITLE, ARIA
    → Impacte l’accessibilité et l’indexation des images.

L’optimisation HTML est la base technique d’un site bien référencé et performant. Un code clair, sémantique, léger et bien balisé permet un meilleur classement dans Google, une navigation plus fluide et une compatibilité améliorée avec tous les supports. C’est un levier simple à corriger mais puissant sur le long terme.

La vitesse de chargement

Ce paramètre s’est révelé incroyablement important au fil des années. Au début, ce n’était même pas vraiment un sujet, le poids des sites était limité par nos capacités techniques. Mais de nos jours, il est possible de réaliser des sites toujours plus complexes, beaux et interactifs, ce qui se traduit en augmentation de poids, et donc de temps de chargement. Un site lent sera pénalisé, suivant le principe de double peine : les utilisateurs seront frustrés par cette lenteur, et Google vous le fera payer aussi, de son côté. Voyons sans plus attendre pourquoi la vitesse de chargement est cruciale (et le devient de plus en plus) :

  1. Pour l’expérience utilisateur (UX) : Un site lent décourage les visiteurs. Selon Google, 53 % des utilisateurs quittent une page si elle met plus de 3 secondes à charger sur mobile.

  2. Pour le référencement naturel (SEO) : Depuis 2018 (Speed Update) et surtout avec Core Web Vitals, Google intègre la vitesse dans son algorithme de classement. Un site rapide peut donc mieux se positionner dans les résultats de recherche.

  3. Pour les conversions : Chaque seconde compte. Amazon a estimé qu’un délai d’une seconde peut leur coûter 1,6 milliard de dollars par an en ventes perdues. Idem pour n’importe quel e-commerçant ou site de services.

Comment améliorer la vitesse de chargement ? Voici les leviers principaux à actionner :

  • Optimiser les images :

    • Réduire leur poids avec des formats modernes (WebP, AVIF)

    • Compresser sans perte (via TinyPNG, Squoosh…)

    • Adapter la taille à l’écran : la taille de l’image représentée à l’écran doit être proportionnelle à sa définition. Il ne sert à rien de choisir une image de 2000 pixels de large si elle est destinée à être affichée sur un minuscule format, de type vignette ou miniature.

  • Utiliser la mise en cache :

    • Cache navigateur (sur le poste de l’utilisateur)

    • Cache serveur (pages pré-générées avec WP Rocket, Varnish…)

  • Minifier les fichiers CSS, JS, HTML :

    • Supprimer les espaces, commentaires inutiles

    • Réduire le nombre de fichiers à charger

  • Réduire les requêtes HTTP :

    • Fusionner les fichiers CSS/JS

    • Supprimer les polices et scripts inutiles

  • Activer la compression GZIP ou Brotli : Compresse les ressources avant l’envoi au navigateur

  • Utiliser un CDN (Content Delivery Network) : Répartit la charge et livre les contenus depuis un serveur proche de l’internaute (Cloudflare, Fastly, Bunny…)

  • Optimiser l’hébergement :

    • Préférer un hébergement dédié ou cloud rapide plutôt qu’un mutualisé lent

    • Privilégier un centre de données proche de vos visiteurs

  • Prioriser le chargement du contenu visible (Lazy Load) : Ne charger les images, vidéos ou modules qu’au moment où ils deviennent visibles à l’écran

Voici quelques outils que l’on vous suggère pour tester et améliorer la vitesse :

  • PageSpeed Insights (Google) :
    Score global + recommandations personnalisées

  • GTmetrix :
    Détail technique très complet avec waterfall (cascade de chargement)

  • Lighthouse (via Chrome DevTools) :
    Audit de performance intégré au navigateur

  • WebPageTest.org :
    Test multi-localisation + métriques très précises (TTFB, CLS, FCP…)

  • Pingdom Tools :
    Test simple mais rapide de performance mondiale

Et puisque nous sommes coutumiers des erreurs classiques à éviter, nous vous les partageons également :

  • Images trop lourdes ou mal redimensionnées
  • Absence de mise en cache navigateur
  • Trop de plugins inutiles (sur WordPress notamment)
  • Thème trop lourd ou mal codé
  • Aucun CDN utilisé pour un site international
  • Chargement inutile de polices, scripts tiers, widgets externes
  • Trop de redirections internes
  • Pas de compression activée (GZIP/Brotli)
  • Fichiers JS bloquant le rendu en haut de page
  • Pas de différenciation entre mobile et desktop

Un site rapide, c’est un meilleur SEO, une meilleure expérience utilisateur, et potentiellement plus de conversions.

L’optimisation de la vitesse est un travail technique mais rentable : quelques actions bien ciblées peuvent booster vos performances globales. Combinez bon hébergement, optimisations front-end (images, CSS, JS), et bonne stratégie de cache/CDN pour des résultats visibles rapidement.

L’optimisation de la version mobile

L’optimisation mobile est aujourd’hui incontournable pour tout site web souhaitant bien se positionner sur Google et offrir une bonne expérience utilisateur. Avec plus de 60 % du trafic web mondial provenant des smartphones, Google a adopté l’index mobile-first : cela signifie que c’est la version mobile d’un site qui est prise en compte en priorité pour l’indexation et le classement. Un site mal optimisé pour mobile peut donc voir son référencement pénalisé, sans compter le fort taux de rebond généré par une mauvaise navigation sur petit écran.

Et voici comment améliorer la version mobile de votre site :

L’objectif est de proposer une expérience fluide, rapide et intuitive sur tous les appareils mobiles. Voici quelques leviers efficaces :

  • Utiliser un design responsive, qui adapte automatiquement les éléments de la page à la taille de l’écran.

  • Réduire le poids des images, compresser les fichiers CSS/JS, et activer le lazy loading pour améliorer la vitesse.

  • Réorganiser les contenus pour qu’ils soient lisibles sans zoom : gros titres, paragraphes courts, boutons espacés.

  • Éviter les pop-ups intrusifs qui gênent la lecture (notamment ceux qui masquent tout le contenu dès l’arrivée).

Quels outils utiliser ?

  • Google Mobile-Friendly Test : il analyse la compatibilité mobile de votre site et donne des recommandations concrètes.

  • PageSpeed Insights : il évalue les performances sur mobile et identifie les ressources bloquantes.

  • Lighthouse (via Chrome DevTools) : il fournit un audit complet, incluant l’accessibilité et les performances mobiles.

Quelles sont les erreurs fréquentes à éviter ?

  • Avoir une version mobile séparée (ex : m.monsite.com) mal synchronisée avec le site principal.

  • Afficher des contenus tronqués ou illisibles sur mobile.

  • Négliger la taille des éléments cliquables, rendant la navigation difficile.

  • Laisser des ressources bloquées (JS, CSS) dans le fichier robots.txt, ce qui empêche Google d’évaluer correctement la version mobile.

Un site mobile bien optimisé, c’est un meilleur référencement, une meilleure rétention des visiteurs… et souvent plus de conversions.

Les sitemaps XML

Un sitemap XML est un fichier (généralement à l’adresse www.votresite.com/sitemap.xml) qui liste les pages importantes de votre site que vous souhaitez faire indexer par les moteurs de recherche comme Google.

Il agit comme une feuille de route : il indique à Google quelles pages explorer, à quelle fréquence, et quelles sont les pages prioritaires. On notera que si ce fichier contient ces indications, elles ne sont pas toutes observées par Google. Au moment où nous écrivons ces lignes, nous savons que Google ne tient pas ou peu compte de la fréquence de visite, ni du degré de priorité. 

Donc la principale utilité de ce fichier est de lister les pages de votre site, de manière claire (et ça s’adresse aux moteurs de recherche).

Pourquoi un sitemap XML est essentiel pour le SEO ?

  • Il facilite le crawl de votre site par les moteurs de recherche, surtout si votre site est volumineux ou mal maillé.

  • Il permet d’indexer rapidement les nouvelles pages ou les mises à jour.

  • Il indique la structure hiérarchique de votre site.

  • Il peut signaler à Google les pages à indexer même si elles sont difficiles d’accès via les liens internes.

  • Il est particulièrement important pour les sites e-commerce, les blogs à forte volumétrie ou les sites multilingues.

Comment optimiser son sitemap XML ?

Voici les bonnes pratiques à suivre :

  • Inclure uniquement les pages importantes et indexables

    • Ne listez que les pages utiles pour le SEO (pas les pages d’administration, les filtres, les doublons…).

    • Vérifiez que chaque URL listée retourne un code 200 (OK) et n’a pas de balise noindex.

  • Mettre à jour automatiquement le sitemap

    • Utilisez un CMS (comme WordPress) avec un plugin (ex : Yoast SEO, Rank Math) ou un outil (comme Screaming Frog) pour le générer dynamiquement.

  • Décomposer le sitemap si votre site est très volumineux

    • Google recommande de ne pas dépasser 50 000 URL ou 50 Mo par sitemap.

    • Créez plusieurs fichiers (ex : sitemap des articles, des catégories, des produits…) et regroupez-les dans un sitemap_index.xml.

  • Déclarer le sitemap dans la Google Search Console

    • Cela permet à Google de le consulter régulièrement et d’identifier d’éventuelles erreurs (pages exclues, erreurs d’exploration, etc.).

  • Vérifier la fréquence de mise à jour (<changefreq>) et la priorité (<priority>)

    • Même si ces balises sont de moins en moins utilisées par Google, elles peuvent encore servir à indiquer votre logique de hiérarchie.

Voici un exemple concret. Un site e-commerce vendant 5 000 produits, avec 3 langues, peut créer les sitemaps suivants :

  • sitemap-produits-fr.xml

  • sitemap-produits-en.xml

  • sitemap-categories.xml

  • sitemap-pages.xml

  • Et les regrouper via un sitemap_index.xml

Chaque fichier est automatiquement mis à jour dès qu’un produit est ajouté ou retiré, et déclaré dans la Search Console. Une fois ceci fait, vous pourrez vous attendre à obtenir une amélioration progressive sur les points suivants :

  • Meilleure indexation des pages clés.

  • Réduction du taux de pages non explorées (crawl budget mieux utilisé).

  • Visibilité accrue des nouvelles pages publiées.

Comment gérer mon sitemap ?

  • Via un plugin CMS (pour WordPress, Joomla, etc.)
    • Yoast SEO : génère automatiquement un sitemap dynamique (mise à jour à chaque ajout/suppression de page).

    • Rank Math : propose un sitemap optimisé avec filtres et types de contenus personnalisables.

    • SEOPress : alternatif complet avec options avancées de personnalisation.

  • Via des outils en ligne (hors CMS)

    • XML-sitemaps.com : génère un fichier sitemap XML pour les petits sites (<500 pages).

    • Screaming Frog : outil desktop très puissant, crawl complet du site avec génération de sitemap personnalisable (priorité, fréquence…).

    • Sitebulb : alternative premium avec visualisation graphique et création de sitemaps.

Via la Google Search Console :

  • Soumettez votre sitemap via Index > Sitemaps.

  • Surveillez les erreurs d’indexation, les URL exclues ou ignorées.

  • Identifiez les sitemaps lus ou non mis à jour.

Le fichier robots.txt

Le fichier robots.txt, placé à la racine de votre site (https://www.votresite.com/robots.txt), donne des instructions aux robots d’indexation sur les parties de votre site à explorer ou à ignorer.

Il permet notamment de :

  • Bloquer l’accès à certaines pages ou dossiers inutiles pour le SEO (ex : /wp-admin/, /cgi-bin/, ou des pages de test).

  • Éviter la duplication de contenu (ex : filtres, pages triées, versions imprimables).

  • Préserver le budget de crawl : en empêchant l’exploration de pages sans intérêt, vous concentrez l’attention des robots sur les pages importantes.

  • Indiquer l’emplacement du sitemap XML au robot.

Voici quelques exemples d’optimisation avec robots.txt :

User-agent: *

Disallow: /admin/

Disallow: /panier/

Disallow: /recherche/

Allow: /

Sitemap : https://www.votresite.com/sitemap.xml

  • User-agent: * s’adresse à tous les robots.

  • Disallow: /admin/ empêche l’exploration du dossier admin.

  • Sitemap: précise l’URL du sitemap pour faciliter l’indexation.

Ainsi que quelques bonnes pratiques pour encadrer votre utilisation du robots.txt :

  • Ne bloquez jamais les pages que vous souhaitez indexer (ex : page produit, article de blog).

  • Utilisez Search Console pour tester vos règles avec l’outil « Tester le fichier robots.txt ».

  • Couplé avec les balises noindex, ce fichier ne doit pas être votre seul levier pour contrôler l’indexation.

En résumé, le fichier robots.txt permet de guider les moteurs sur ce qu’ils doivent (ou non) explorer. Une bonne configuration aide à concentrer l’exploration sur les pages stratégiques, évite le gaspillage du budget de crawl et renforce ainsi l’efficacité du SEO de votre site.

Le certificat SSL

Le SSL (ou TLS, son évolution actuelle) permet de chiffrer les données échangées entre le navigateur de l’internaute et votre site.
Quand votre site est protégé par un certificat SSL, son URL commence par https:// au lieu de http://, et un petit cadenas s’affiche dans la barre d’adresse. Aujourd’hui, ce paramètre est quelque peu mis au second plan. Si son importance est toujours aussi réelle, la fourniture d’un certificat SSL est souvent fournie lors du processus de création de votre site (que cela soit par l’agence web qui créera votre site, ou par le fournisseur d’hébergement que vous choisirez).

Dans l’immense majorité des cas, vous n’aurez pas à vous en préocupper.

En quoi le SSL améliore votre SEO et votre site ?

  • Un signal de confiance pour Google : Depuis 2014, Google a officiellement annoncé que le HTTPS était un critère de classement. Un site sécurisé bénéficie donc d’un léger boost SEO, surtout face à un concurrent non sécurisé à qualité égale.
  • La réduction du taux de rebond : Si votre site est en HTTP, les navigateurs modernes (Chrome, Firefox…) affichent un message d’alerte “Site non sécurisé”, ce qui peut faire fuir les visiteurs. Un site HTTPS rassure et améliore l’expérience utilisateur.
  • C’est indispensable pour le e-commerce et les formulaires : Pour les sites collectant des données (mots de passe, emails, paiements…), le HTTPS est obligatoire au regard du RGPD. Sans cela, vous prenez des risques légaux et perdez la confiance des visiteurs.
  • Une meilleure compatibilité avec certains services web : Certains navigateurs, APIs ou intégrations (comme AMP, Google Ads, etc.) refusent de fonctionner sur des sites non HTTPS.

Pour implanter le SSL sur votre site, commencez par obtenir un certificat (gratuit avec Let’s Encrypt ou payant pour plus de garanties), puis installez-le via votre hébergeur ou serveur. Redirigez ensuite tout le trafic HTTP vers HTTPS avec des redirections 301, mettez à jour vos liens internes et vos outils comme Google Search Console ou Analytics. Enfin, vérifiez que le cadenas s’affiche dans la barre d’adresse et qu’aucune ressource n’est appelée en HTTP.

Avec cet ensemble de méthodes SEO, vous êtes équipé.e pour peaufiner le SEO technique de votre site de manière efficace. Rappelez-vous qu’avec le SEO (de manière générale), il est bon d’activer :

  • tous les leviers (en priorité ceux qui font gravement défaut à votre site)
  • et ce, de manière continue.

Cela signifie donc que la clé du succès est dans la régularité et l’exhaustivité de votre travail. Le SEO est un travail de réputation : il se travaille en permanence. Activer quelques leviers de manière localisée et sans régularité donne généralement des résultats limités, parfois inexistants.

Nous expliquons souvent à nos clients que le SEO est comme une course de voitures : Il n’existe qu’une seule première place et tous vos concurrents travaillent dur pour l’obtenir. 

Le fait de déployer de gros efforts à un instant T ne vous donne pas une garantie de résultat : la clé est d’être régulier. Imaginez-vous lors d’une course de voiture, l’un des pilote qui accèlererait très fort pendant les premiers tours, et se laisserait ensuite glisser pendant le reste de la course. Vous pouvez imaginer le résultat.

On peut faire une autre métaphore sur l’exhaustivité des leviers SEO que vous employez : là aussi il faut avoir une vision globale. Travailler tous les leviers est essentiel. On ne peut pas gagner une course de voiture en ayant seulement un pilote sur-entraîné. Il faut une voiture performante, de bons pneus, une équipe qui dépote au stand, une équipe de monitoring qui entretien le lien avec le pilote et bien d’autres éléments que nous ne connaissons pas…

Nous espérons que cette métaphore fait sens pour vous et surtout, que la lecture de cet article vous apporte une meilleure compréhension de tous les paramètres qui composent le SEO technique.